LA PROMISCUITÉ
Selon Le Robert :
Situation qui oblige des personnes à vivre côte à côte et à se mêler malgré elles ; voisinage choquant ou désagréable.
Selon Larousse :
Situation dans laquelle quelqu’un se trouve soumis à un voisinage désagréable.
Selon Wikipédia, promiscuité :
La notion de promiscuité désigne aujourd’hui la grande proximité physique entre différents individus d’une même population ou de populations différentes, animales (dans un élevage par exemple) ou humaines. Les espèces dites grégaires la tolèrent mieux que les animaux qui ont un comportement solitaire durant tout ou partie de leur cycle de vie, mais uniquement jusqu’à un certain seuil ; des rats (espèce grégaire et sociable) placés en situation de promiscuité — au-delà d’un certain seuil — s’entretuent, même s’ils disposent d’eau, d’air et de nourriture en suffisance.
Lorsqu’elle est contrainte et durable (en prison, ou dans un bidonville ou dans un appartement surpeuplé par exemple), la promiscuité est un puissant facteur de stress et souvent d’agressivité. L’individu contraint par la présence de sa famille, de ses collègues et/ou voisins… est encore moins libre de ses mouvements, de sa sexualité et de ses dires, il est souvent également soumis à l’impossibilité de s’isoler.
Les humains sont comme les rats, des animaux grégaires et sociables.
Quelques exemples de promiscuité :
Être debout à l’heure de pointe dans un transport en commun et sentir dans notre cou le souffle de celui qui se tient debout derrière soi est une promiscuité légère. Le bail qui lie un locataire et un propriétaire qui ne s’entendent pas est une promiscuité plus sévère. La jeune enfant qui vit avec ses parents et qui se fait abuser sexuellement par son père pendant des années est de la promiscuité extrêmement sévère. Cette jeune fille ne peut s’enfuir. Elle a besoin de nourriture, d’un toit, etc. Elle est très vulnérable.
Prisonnier en prison, soldat dans l’armée, employé dans une usine, élève à l’école, la vie dans des bidonvilles ou sous les viaducs, une femme dépendante de son marie, des enfants dans une famille où il y a une mauvaise hygiène mentale, etc., sont des endroits ou situations où l’on retrouve de la très grave promiscuité.
Une personne qui se suicide vit un des moments les plus tragiques de sa vie. Il est dans une situation de promiscuité insoutenable.
La promiscuité est une situation inconfortable dans laquelle une ou des personnes sont coincées pour une durée de temps… une minute, une journée, une année, une vie…
La promiscuité, c’est aussi une situation où nous sommes vulnérables à avoir des pressions d’un (une) manipulateur, (manipulatrice) par exemple. Ne pas être relativement indépendant financièrement est une situation où nous sommes susceptibles à avoir des pressions d’un (une) manipulateur (manipulatrice).
Une minorité d’humains savent ce qu’est la promiscuité. Sans être capables d’en parler, comment pouvons-nous lutter contre la promiscuité ? Une civilisation cohérente et concertée peut lutter contre la promiscuité. Tous les humains fort consciemment et relativement indépendants du prolétariat sont une façon de lutter efficacement contre la promiscuité.
La pauvreté est propice à créer de la promiscuité. La pauvreté et la promiscuité sont propices à créer de la criminalité. Un viol est un moment d’une grave promiscuité. La guerre est un sommet de la promiscuité. La menace des arsenaux nucléaires est l’apothéose de la promiscuité. Une humanité incohérente qui ne se concerte pas crée de la promiscuité. La promiscuité est une réalité de la vie. Les croyances religieuses n’ont rien à voir avec la promiscuité. Nous devons garder la promiscuité loin de nous et ce n’est pas en priant de quelconques divinités que l’on y parviendra.
Personne ne parle de la promiscuité.
Voici la prière récitée tous les jours à la Chambre des communes :
Dieu tout‑puissant, nous te remercions des nombreuses grâces que tu as accordées au Canada et à ses citoyens, dont la liberté, les possibilités d’épanouissement et la paix. Nous te prions pour notre Souveraine, la Reine Elizabeth, et le (la) Gouverneur(e) général(e). Guide‑nous dans nos délibérations à titre de députés et aide‑nous à bien prendre conscience de nos devoirs et responsabilités. Accorde‑nous la sagesse, les connaissances et la compréhension qui nous permettront de préserver les faveurs dont jouit notre pays afin que tous puissent en profiter, ainsi que de faire de bonnes lois et prendre de sages décisions. Amen.
Voici la performance intellectuelle des dirigeants du Canada. Les magistrats eux, acquiescent.
Les dirigeants nous préviennent, par exemple, lors d’épisodes de canicules pour que nous nous protégions. De la promiscuité, ils n’en parlent jamais.
Encourager les gens à devenir relativement indépendants du prolétariat ne fait pas partie de leurs conseils. Faire de l’humanité une civilisation cohérente n’est pas dans leur vision des choses.
On ne prend pas les mêmes décisions lorsqu’on est soumis à de la promiscuité. On ne fait pas les meilleurs choix lorsque nous sommes soumis à la promiscuité.