Les humains ont besoin d’une bonne compréhension pour être cohérents et bien s’organiser selon la vie et sa réalité. Et notre plus grande réalité est que nous sommes des êtres vivants. Nous avons tous un puissant instinct de survie et des besoins à combler, dont certains sont vitaux.

Depuis des siècles la biologie, la géologie, la paléontologie, etc., nous apportent beaucoup d’informations importantes qui mettent la vie et son histoire en relief et donnent une meilleure perspective de ce qu’elle est, ce qu’elle fait. Par le fait même, cette perspective met aussi en relief ce que nous sommes, et ce que nous faisons. À partir de cette prise de conscience, nous pouvons avoir une meilleure compréhension et faire de meilleurs choix sur notre façon d’agir pour une civilisation meilleure et cohérente.

La vie est apparue sur Terre il y a près de 4 milliards d’années sous forme d’êtres unicellulaires.

Il y a des centaines de millions d’années, la procréation est apparue, ouvrant ainsi la porte à une multitude d’espèces faisant toute face à la sélection naturelle. Les plus forts et les plus adaptés l’emportent par tous les moyens possibles et sont donc ceux qui peuvent se reproduire. Évidemment, ces espèces ignoraient toutes totalement qu’elles faisaient face à la sélection naturelle.

Même les espèces vivantes du règne végétal font aussi face à la sélection naturelle.

Sauvage et sans merci est la vie.

La vie est propulsée par une force qui ne démontre aucune conscience. Cette force est mystérieuse. Elle n’est pas connue. Et si cette force n’était pas là, ou avait été déficiente, la vie se serait éteinte, et nous ne serions pas là à en discuter.

La vie ne démontre aucune conscience à l’exception des êtres vivants qui la composent. Et ces êtres vivants ont une conscience bien relative. Cette conscience n’a absolument rien d’absolu.

Prenez bien conscience que l’absolu est inaccessible à l’esprit humain. Prétendre le contraire n’est qu’arrogance. Prétendre qu’à notre mort, nous serons informés sur l’absolu est de l’ignorance crasse. C’est de l’arrogance aussi valable que l’Immaculée Conception.

La vie dans le règne animal est sauvage et sans merci. Aucun des êtres du règne animal n’a demandé à venir au monde, mais tous se retrouvent devant le fait accompli qu’ils sont là, en vie, avec un puissant instinct de survie et des besoins à combler, dont certains sont vitaux. Parmi ces besoins fondamentaux et vitaux, il y a celui de se nourrir. Et de quoi se nourrissent-ils ? Ils se nourrissent d’êtres vivants.

Les herbivores se nourrissent de végétaux. Ces derniers semblent bien peu combatifs contre les herbivores, mais parmi ces végétaux, certains ont développé leurs armes défensives contre les herbivores pour rester en vie, que ce soit par du poison ou par des épines, sans quoi, leur espèce aurait disparu. N’est-ce pas étonnant ! Des végétaux qui à travers la sélection naturelle s’adaptent pour rester en vie et pour continuer à se reproduire. Les végétaux se nourrissent de la terre et des rayons du Soleil. Certaines plantes se tournent vers le Soleil pour suivre son déplacement par rapport à l’horizon.

Les herbivores ont développé à travers la sélection naturelle, des moyens pour se défendre contre les carnivores. Des cornes, des jambes qui courent vite, de bonnes oreilles, une attention bien aiguisée à tout ce qui bouge, etc. Ils ont une conscience beaucoup plus développée que celle des végétaux. Leurs sens leur apportent des informations sur l’environnement qui les entourent. Ces informations sont traitées dans leur cerveau. C’est ainsi pour les individus du règne animal.

Les carnivores, pour se nourrir, s’attaquent aux autres carnivores ou aux herbivores. En général, ils s’en prennent à plus petit qu’eux. Tous se nourrissent d’êtres vivants qui, mis à part les végétaux, ont un puissant instinct de survie sans quoi ils auraient disparu. Depuis l’apparition des premiers êtres vivants sur Terre, 99 % des millions d’espèces ayant vécu sont aujourd’hui éteints. Tous n’ont pas demandé à naitre. Tous, dans le règne animal, se sont retrouvés devant le fait accompli qu’ils étaient là, en vie, avec un puissant instinct de survie et des besoins à combler, dont certains sont vitaux. Tous, sauf les nécrophages, pour se nourrir, doivent tuer des êtres vivants. Tous les jours, les milliards d’animaux doivent se nourrir d’êtres vivants. Impossible de se mettre à l’abri complètement puisqu’il faut aller chercher la nourriture nécessaire pour vivre et ainsi s’exposer à des prédateurs. Tous sont, tantôt prédateurs, tantôt proies potentielles. Tous sont vulnérables à des moments de leur vie, que ce soit lors de l’enfance, lorsqu’ils sont malades, ou blessés ou vieillissants. Les mieux adaptés se fraient un chemin plus durable dans la vie. Mais tous mourront un jour. Une sélection se fait. C’est la sélection naturelle. Chaque jour, il y a des milliards de combats sans merci où tous les coups sont permis. Coûte que coûte, il faut rester en vie. Et ainsi la vie continue. Cela crée une promiscuité infernale, et même un cirque infernal dont même les humains d’aujourd’hui sont inconscients, que même les biologistes n’ont même pas identifié ni nommé. Les biologistes n’ont fait que l’observer. Ils ont parlé de la loi du plus fort, la loi du plus apte, la loi de la jungle, le monde de prédation, mais personne n’a nommé cette promiscuité infernale ou ce cirque infernal. Appelons-le ici, le « cirque infernal ». Le cirque infernal est intimement lié à la vie dans le règne animal.

Précision. Dans la langue anglaise, il n’y a pas de mot qui a la signification du mot « promiscuité » dans la langue française. Dans ce texte, le mot « promiscuité » signifie une situation allant de désagréable jusqu’à mortel, dans laquelle une ou plusieurs personnes où animal se retrouvent coincés sur une période indéterminée.

Exemples de situation où l’on retrouve de la promiscuité : être entassé dans le transport en commun ; le harcèlement scolaire ; l’intimidation ; le prolétariat ; la jeune fille subissant l’inceste alors qu’elle est dépendante de ses parents ; les séquestrations ; la prison ; le combat militaire ; la torture ; être pris en chasse ; etc.

Même être pris en chasse. Tous les animaux ont été pris en chasse. Nous sommes tous issus de la sélection naturelle qui opère par la prise en chasse d’êtres vivants, entre êtres vivants. La vie est sauvage et sans merci, n’a aucune éthique et ne démontrent aucune conscience à l’exception des êtres vivants, qui eux ont tous une conscience bien relative, bien limitée.

Depuis notre naissance, tous les jours, trois fois par jour pour la plupart d’entre nous, tout ce que l’on retrouve dans nos assiettes, à l’exception du sel, provient d’êtres vivants. La vie se nourrit de la vie. La vie se nourrit d’elle-même. Nous ne mangeons pas notre main pour continuer à vivre. La vie, elle, se nourrit d’elle-même. La vie est un formidable phénomène étrange. La vie, nous en sommes. Nous, les humains ne somment pas la vie, mais nous sommes un produit de l’évolution de la vie. Le fait que la vie se nourrisse d’elle-même est un détail très important, extrêmement banalisé par tous les humains. Pourtant très facile à observer, encore plus depuis de très nombreuses décennies avec tous les documentaires animaliers. Personne n’en dit mot. C’est une normalité, un standard, une acceptabilité sociale. C’est une fatalité. Cette réalité dramatique n’a rien de mystérieux ni d’arrogant. Personne n’en parle. On a même vite oublié ce que nous avons mangé il y a quelques jours. Pourtant, il était essentiel de se nourrir. C’est encore essentiel aujourd’hui et ce sera encore essentiel jusqu’à la fin de notre vie. Et ce sera encore essentiel pour tous les humains et tous les êtres du règne animal après notre mort. Une personne qui vit jusqu’à 80 ans aura mangé environ 87 600 repas dans sa vie. Multipliez 87 600 repas par huit milliards de personnes. À chaque repas, nous ne portons pas d’attention au fait que la vie se nourrit de la vie.

Notre réalité est que nous sommes laissés à nous-mêmes face à la vie et à l’environnement, et il est bête de se nuire entre nous plutôt que de nous unir tous, pour que tous soient forts face à la vie, elle qui est sauvage et sans merci.

La vie se nourrit de la vie. Cette perspective de l’alimentation est tellement négligée par les humains ! On se nourrit puis on passe à autre chose dans l’indifférence totale. N’est-ce pas un trouble du déficit d’attention extrême des humains, eux dont la presque totalité a des croyances religieuses pour expliquer la vie, le comment et le pourquoi des choses, ainsi que l’absolu, et pour donner un sens à la vie ?

La vie est sauvage et sans merci. Chacun dans le règne animal a un puissant instinct de survie. On veut manger, mais on ne veut pas être mangé. On est prêt à tuer pour manger, mais on ne veut pas être tué pour ensuite être mangé ni pour aucune autre raison. On ne veut pas mourir à moins d’être très gravement malade. C’est le monde dans lequel les êtres du règne animal sont injectés sans avoir demandé à naitre.

Et puisque la vie est sauvage et sans merci, il faudra se défendre. Il faudra même tuer pour s’y nourrir, pour rester en vie, et ce, pour le restant de notre vie qui ne fait que commencer. Et il sera impossible de rester là à ne rien faire. Il faudra au moins voir à combler nos besoins fondamentaux.

La vie dans le règne animal crée et impose une dynamique dictatoriale où chacun est lancé dans une promiscuité infernale sans avoir demandé à y être. Ils sont devant le fait accompli. Ils ne peuvent pas reculer. Il ne faut pas essayer de coincer un rat dans un coin.

Il est insensé qu’un Grand Créateur puisse avoir créé la vie et son cirque infernal. Le concept d’un Dieu ou d’une force créative accorde toujours une conscience ou une intelligence à ce Grand Créateur. Ce concept a été créé par des hommes totalement ignorants. Ces hommes préhistoriques étaient capables de survivre dans ce monde sauvage à travers d’innombrables difficultés, mais n’avaient aucune instruction ni aucune des connaissances élémentaires que nous apprenons à l’école. Ils étaient ignorants, soit, bien le contraire des Occidentaux et de milliards d’autres personnes. Les hommes de la préhistoire avaient une courte espérance de vie et ne pouvaient avoir qu’une très faible perspective de la vie, laquelle ils transmettaient aux générations suivantes par transmissions orales. L’écriture n’existait pas. Il n’y avait aucun livre. Rien n’était tangible, sauf la vie et sa réalité, sans pouvoir l’expliquer. Il n’y avait pas de repère. Il n’y avait que l’imagination.

Quel était le sens de la vie des dinosaures qui ont passé cent soixante-cinq millions d’années à se courir les uns après les autres pour se nourrir ou se reproduire ? Ils ont disparu il y a soixante-six millions d’années, mais le cirque infernal existait déjà depuis des centaines de millions d’années avant qu’ils n’apparaissent et il existe encore depuis leur disparition. Des milliards de fois par jour sur toute la planète, les animaux doivent tuer pour se nourrir dans des combats sans merci où tous les coups sont permis, tout en étant titillés périodiquement, selon les saisons, par des pulsions sexuelles qui les poussent à se reproduire. Des espèces se reproduisent selon la position de la Terre par rapport au Soleil, c’est-à-dire selon les saisons. La vie s’organise inconsciemment, par la sélection naturelle, depuis des centaines de millions d’années selon la position de la Terre et l’inclinaison de son axe de rotation par rapport au Soleil, et donc par rapport aux saisons, pour donner une meilleure chance aux nouveau-nés de survivre, et donc pour que les espèces puissent survivre. C’est notable.

Donc, pour ajouter une autre dimension très importante liée au cirque infernal, à travers ces prises en chasse, il y a les pulsions sexuelles qui poussent les individus à copuler selon une conscience bien relative et mettent ainsi au monde d’autres individus qui n’ont pas demandé à venir au monde, mais qui se retrouve devant le fait accompli qu’ils sont là, en vie, et eux aussi sont dotés d’un puissant instinct de survie et des besoins à combler dont certains sont vitaux. Ces nouveaux venus sont injectés dans la vie et alimentent le cirque infernal inhérent au règne animal. Ils ne peuvent pas reculer. Ils auront bientôt à tuer pour se nourrir et à leur tour, eux aussi, auront des pulsions sexuelles. Les pulsions sexuelles ne sont pas provoquées consciemment, mais plutôt par des hormones sécrétées par le corps de chaque individu. La vie a à travers son évolution et la sélection naturelle, développé la sexualité, ce moyen pour s’étendre dans l’espace et pour perdurer. Et il est très efficace. La vie est comme un mouvement perpétuel.

La vie est l’un des phénomènes les plus formidables sur Terre, sinon, le plus formidable ! La vie est fascinante ! Observez-là ! La vie fait son chemin depuis près de 4 milliards d’années et développe des sens et la conscience qui lui permettent de s’étendre dans l’espace et dans le temps. L’espace et le temps sont des dimensions essentielles à l’existence de la vie et sont eux aussi très mystérieux. La matière est aussi un élément essentiel à la vie. Et combien d’autres dimensions ne sont pas accessibles aux sens limités des humains ? L’infiniment petit et l’infiniment grand sont inaccessibles à l’esprit humain.

La vie veut s’étendre sans limites dans le temps et dans l’espace. Alors, marchons avec elle. Sachant ce qu’elle est, ce qu’elle fait, ce que nous sommes, ce que nous faisons, intelligemment sans nous buter les uns contre les autres.

La vie est sauvage et sans merci. Elle est ignorante et n’a pas d’égard pour les êtres vivants. Elle fait son chemin selon l’offre et la demande impitoyablement. Les humains sont issus de l’évolution de la vie. Ils ne disent rien contre les graves incohérences de la conscience de l’humanité.

Il y a l’équilibre écologique. Elle est l’équilibre naturel qui se réalise entre les êtres vivants et leur milieu, en particulier au sein d’une chaîne alimentaire. Les humains se sont mis relativement à l’écart de l’équilibre écologie. Les humains s’étant mis relativement à l’écart du cirque infernal, déséquilibrent l’équilibre naturel qui s’est établi sur des centaines millions d’années. Cela a des conséquences.